Jour gris.

Ça change, il pleut.

Les maisons, le paysage restent beaux.

On traverse des chemins forestiers de toute beauté où les arbres seraient les piliers d'une cathédrale majestueuse, nous sommes si petits.

Retour au goudron puis nous arpentons un autre chemin de terre zigzaguant sous différentes tailles d éoliennes.

Don Quichote, sur des dragons, faisant fi des flonflons rotatifs.

La pluie ruisselle toujours par vague sur notre moral.

Traversée de village, piste cyclable en travaux, route en travaux aussi.

Passage étriqué en bout de trottoir, entre 2 barrières qui donnent sur la route avec d'autres barrières pour raccourcir la voie au passage d'une seule voiture.

Je laisse passer la camionnette; je m engage; mauvaise pioche, elle avait une remorque ! Pas vu, bien pris.

Dragon au sol, Did aussi, rétro volant.

Dégat : zéro (rétro remis en place)

Anges gardiens, protecteurs, chance, tout à la fois... Merciiiiiii

Remis en selle, repedalage vers le bac.

On croise un autre vélo couché arrivant au bac.

Un allemand, en vacance.

Photos d'usages.

Ballade sympathique entre deux rives.

Et on continue dans la grisaille vers le camping libérateur.

Un peu difficile à trouver à côté d'un garage le camping.

Personne. Ah ! Si, un locataire. Fort aimable. Ne pas juger sur l'apparence.

Et hop on va vers l aire des tentes... qui serait plutôt l air de walking dead en soprano majeur.

Caravanes avachies sur elle même avec en prime des auvent verdâtres de moisissures.

Doit être juste à l'abandon le camping.

Mais non.

Les sanitaires ouverts sont nickels.

Les caravanes s'illuminent de lumières.

Et dire que nous n'avons pas de harpons pour tirer dans la têtes des zombies.

D'ailleurs, ils en ont des grosses, qui font du bruit la nuit. Des groooosses moto, braooum, braouuum, braouuum...

Bref, pas fâchés de partir au cht'i matin.