La circulation routière matinale et le soleil (si, si) nous ont aidé à partir tôt. Bonne chose puisqu'aujourd'hui nous faisons la route 68. Une grande route qui monte et qui descend (qui a dit que la Suède était plate ?) et qui draine moult véhicule.

Nous avons eu une très jolie descente, bien rapide, qui nous a offert 68,5 kms/h au compteur. Autant bien tenir le guidon et sentir le vélo et surtout se mettre sur la route plutôt que sur la petite bande cyclable...avec ses gravillons.

D'ailleurs, autant parler de cette magnifique portion de route 68, toute neuve, alternant 3 voies puis 2 voies avec un joli rail au milieu, entre les voies. Et juste limitées à 100 kms/h.

Puis un bas côté, pour les vélos (?) alternant lui aussi, entre une bande pointillée en reliefs (casse gueule) et un tas de gravier, plus ou moins large, laissant, parfois, au pire, une bande roulante de 20 à 25 cms.

Focus sur la route, pleine présence obligatoire...de ou à grosses gouttes

Rasage de proximité puisque le rail du milieu de route empêche les voitures, les camions, de se déporter.

Rajouter un zest de vent.

Conduite sportive.

À tel point que j'ai fini par me demander si on avait le droit d'être là.

Pas de panneau interdit au vélo en tout cas.

Et pas d'autre route proposé par notre navigateur...alors nous y voilà.

Nous quittons la route pour aller en ville faire des courses.

Jonction à nouveau avec la 68 sur

19 kms : va falloir rester zen.

Et puis non, le calcaire est fini, comme ça, c'était suffisant à décider la vie.

Au menu : route avec bande cyclable correcte.

Puis nous rejoignons une autre route pour notre plus grand plaisir puisque nous sommes près de grands lacs. Ça veut dire bivouac possible.

À ce propos, une image satellite nous montre un champ le long d'un chemin de terre pierreux.

Virage à gauche toute...

Sacré chemin, tout bouge et vibre sur le vélo.

Tiens, j'entends un moteur au loin derrière moi..

Une voiture !!!

Un erzast de chemin, qui mène dieu sait où, et dessus à cet instant précis : une voiture avec deux retraités. Bon, je m'arrête pour les laisser passer.

La photo satellite datant de 2006, les champs ont fait place à... une forêt.

Pas grave, on continue sur ce chemin de trial pour arriver à un spot bien sympa...

Mais venteux de ouf.

Pour l'instant, nous nous apprêtons à monter les tentes. La partie habitable de ma tente manque de s'envoler et je n'arrive pas à plier les perches, le vent les fléchissant dans l'autre sens que celui du montage.

Sans compter les milliers de fourmis qui gigotent, grouillent la où on veut s'installer. Du coup on s expatrié 50 mts plus loin, sur un sol plus caillouteux. Mais non, elles sont toujours là, moins grouillantes quand même.

La fourmilière dont elles sont issue, monte sur plusieurs mètres et atteint une branche d'un des 3 bouleaux qu'elle couvre.

C'est une mégapole gigantesque. Ceci explique cela.

Et pour fignoler le tout : les mouches ! Peu encore mais c'est un tout petit avant goût du nord.

Quoi qu'il en soit, on espère bien dormir...

Demain nous le dira, s'il vient...