C'est étonnant mais les milliards de fourmis n'ont pas découpée les tentes pendant notre sommeil.

Réveil matinal vers 3h45, la lumière du jour, l' horloge interne et les yeux ouverts donnant l'information que l'heure de se lever est enfin venue.

Error monsignor dort encore c'est pas l hore. Difficile de retrouver le sommeil.

Enfin, l'heure finit par arriver, celle où la route nous tend les bras et ses péripéties. On débute par 12 kms de faux plats et descentes : youpiiii.

Puis une alternance de champs, de forêts et de forêts rasées.

Cette journée sera marquée par une succession olfactive ébouriffante.

Ici, les fleurs colorées nous saluent par un bouquet aux parfums de miel.

Là, une forêt aux troncs bicolores nous gratifie de senteur façon "cuir de Russie".

Par ici, c'est l'odeur de l'herbe fraîchement coupée, suivi de loisir caractéristique des herboristeries.

Plus loin encore, une fragrance de feu de bois.

De ce côté là, un talus de sciure au relent de résineux.

Cette palette odorante enchante les sens.

Même la petite odeur, rapidement passée, de fosse sceptique ne gâte rien.

La vie est ainsi faite.

Nous finissons nos derniers kilomètres avant Gävle, sur de petites routes, chemins et pistes cyclables. C'est agréable d'être loin des voitures.

Achats effectués sur la ville, nous repartons vers le camping.

Cadeau final : piste cyclable nickel jusqu'au camping, au bord de la mer Baltique.

Cette fois, ce n'est pas un lac.

Et pour finir, un resto bien mérité, cadeau de la tante de Tib.

Digestion et dodo. La journée fut longue...