20 tout petit kilomètres pour arriver à Honningsvåg.

Punaise, quel voyage.

Pluie et vent entre deux éclaircies aussi jolies qu'éphémères.

De longs radars à 9 % avec des vents de travers pour commencer la mise en jambes : merci le moteur.

Aujourd'hui celui ci est sur le 3em niveau qui en contient 9. D habitude, je le mets à 1.

C'est sportif le vélo.

Nous arrivons sur un plateau avec des bourrasques que rien n'arrête. L'hiver doit être dément par ici.

Enfin une descente, ça tombe très bien puisque c'est le moment précis de la petite rafale de grosses pluie suivie de grêle et de vent si fort qu'il soulève l'avant du vélo sur quelques centimètres. J'ai cru mon envol, à dos de dragon, arrivé. Les lunettes sont pleines d'eaux, le casque a glissé sur l'arrière de la nuque et je "vole" vers les 60 km/h. Bon, calmons le jeu. Les virages sont serrés et la route trempée est belle. Heureusement, les freins sont à l'œuvre, enfin ce qu'il en reste dans ces conditions.

Avec la fin des dénivelés, place à une gentille route à l'abri du vent, le long des abruptes roches de l'île.

20 petits kilomètres.

Arrivée à Honningsvåg, frigorifié, nous attendons l'ouverture de l'office de tourisme qui doit ouvrir à 10h. Il est 9h30. Et tous les bars sont fermés aussi, ils ouvrent aussi à 10h, voir 11h.

Sonne 10h, devant la porte toujours fermée. Et pour cause, la fin de la saison est le 16 août. Perdu! Nous sommes le 17

La gérante du magasin à côté, nous aide et nous donne des renseignements.

Du coup, nous décidons de trouver un lieu pour dormir et nous réchauffer.

Après réflexion, ce sera le bateau le long des côtes pour descendre sur bodo. 1000kms de côtes.

Sieste, sieste et sieste.